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Cette installation s'est déroulée, lors
d'une conférence nationale sur la mise en place d'un système de gouvernance et
de dialogue entre les pouvoirs publics et les opérateurs économiques. Pour la
création de ces comités, le ministère adoptera «une méthode participative basée
sur la concertation et le dialogue, pour concrétiser des objectifs mesurables
et réalisables, et formuler une vision globale pour le développement de chaque
filière, tout en assurant la coordination entre tous les acteurs», avait
indiqué un communiqué du ministère. La mise en place de ces comités vise à
«créer un espace de concertation et de dialogue public-privé entre les acteurs
économiques et les institutions de l'État, pour développer ces filières et
lever les obstacles qui les entravent». Ces quatre filières ont été choisies
pour «leur importance et leur poids dans l'industrie nationale, ce qui
permettra d'augmenter le produit intérieur brut industriel, nécessaire pour
transformer la structure de l'économie nationale». Concernant la conférence
organisée, des ateliers autour de la thématique de chacune des filières ont
également eu lieu réunissant les gestionnaires d'entreprises publiques et
privées, des experts, des acteurs de la recherche scientifique, ainsi que des
représentants des institutions de l'État.
Élaboration de contrats de
programme pour chaque filière
Le ministre de l'Industrie, Ahmed
Zeghdar, a indiqué que l'installation de comités sectoriels permettra
l'élaboration, de manière participative, de contrats de programme pour chaque
filière industrielle, dans l'objectif de promouvoir les activités des différents
secteurs industriels.
Dans son allocution d'ouverture de la conférence nationale sur la mise en place
d'un système de gouvernance et de dialogue entre les pouvoirs publics et les
opérateurs économiques, M. Zeghdar a précisé que l'objectif recherché derrière
l'installation de comités sectoriels est d'ouvrir le champ aux différentes
parties prenantes pour participer à la prise de décisions stratégiques, et
exprimer leurs aspirations et besoins à travers des contrats de programme en
fonction de chaque filière. Et d'ajouter : «La stratégie de développement
industriel ne se limitera pas seulement à l'entreprise ou aux groupes
industriels, mais concernera l'ensemble des filières industrielles.» Cette
méthode sera progressivement mise en œuvre, a-t-il annoncé. Expliquant le choix
de ces secteurs, le ministre a fait savoir que ces filières avaient atteint un
niveau organisationnel avancé, compte tenu du rôle qu'elles jouent en termes de
développement de l'industrie nationale. Il s'agit également de concrétiser
l'objectif escompté par le gouvernement : à savoir la valorisation de la
production nationale, la promotion de l'investissement, la réduction de la
facture d'importation et l'intégration des entreprises dans l'écosystème
économique international, permettant ainsi l'augmentation du PIB industriel de
10 à 15% et la transformation de l'économie nationale.
Les objectifs fixés à travers cette démarche concernent, notamment le
renforcement de l'application des principes du système de gouvernance qui
«compte parmi les principales opérations nécessaires et indispensables pour le
bon déroulement du travail des entreprises et la confirmation de la
transparence de l'Administration», a estimé le ministre. L'application de la
gouvernance ne concerne pas uniquement les entreprises, mais aussi l'économie
nationale d'une manière générale, par son impact direct sur l'attraction des
investissements, le soutien à l'économie et à la compétitivité à long terme.
Le ministre a affirmé, en outre, que «les pouvoirs publics aspirent aujourd'hui
plus que jamais à aller de l'avant en quête de partenariats à même de générer
des postes d'emploi qualitatifs, de préserver l'environnement, de renforcer les
ressources naturelles et de promouvoir les territoires, en veillant au respect
des règlements et des normes».
Par ailleurs, M. Zeghdar a estimé que l'efficacité de la gouvernance et du
dialogue entre les pouvoirs publics et les opérateurs économiques exige
l'instauration des fondements nécessaires d'une manière durable, par le biais
des comités stratégiques des filières industrielles, d'où le recours du
ministère de l'Industrie «à une méthode participative, concertée et de
dialogue» fondée sur des objectifs étudiés et réalisables, à travers la
formulation d'une vision globale de développement de toutes les filières
industrielles, la mobilisation et la coordination entre tous les acteurs.