L'Algérie (ou El Djazaïr) est située au nord du continent africain en bordure de la mer méditerranée et fait partie de l’Union du Maghreb Arabe (UMA). Sa superficie est de 2 381 741 km².
L’Algérie est à la fois le plus grand pays d’Afrique et du monde arabe et du bassin méditerranéen, et le dixième plus grand pays au monde. Elle dispose de 1 622 km de littoral méditerranéen. L’Algérie partage plus de 6 385 km de frontières terrestres avec plusieurs pays. Ainsi, elle partage des frontières terrestres avec sept pays voisins à savoir :
- La Tunisie au Nord-Est,
- La Libye à l’Est,
- Le Niger et le Mali au Sud,
- La Mauritanie et la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD)au Sud-Ouest,
- Le Maroc et à l’Ouest.
L'Algérie est divisée en 58 wilayas qui sont des collectivités territoriales décentralisées de l’Etat. Elles sont dotées de la personnalité morale et de l’autonomie financière. Elles sont également des circonscriptions administratives déconcentrées de l’Etat dotées de deux organes à savoir :
- L’Assemblée populaire de wilaya (APW), organe délibérant,
- Le Wali, organe exécutif et délégué du gouvernement.
Chaque wilaya couvre un nombre précis de communes. La Daïra constitue un prolongement administratif de la wilaya. Ainsi, les 58 wilayas couvrent 1541 communes et 535 daïras.
L’Assemblée Populaire de Wilaya (APW) qui est l’organe délibérant règle, par délibération, les affaires relevant de ses compétences et sur toute affaire présentant un intérêt pour la wilaya.
Le Wali, nommé par le président de la République est représentant de l’Etat et représentant de la wilaya. Il veille à l’exécution des lois et règlements et assure la mise en œuvre des décisions de l’Assemblée populaire de wilaya (APW).
Chaque commune possède une instance délibérante dénommée l'Assemblée populaire communale (APC), qui élit elle-même son président, faisant office de maire.
Le taux d'urbanisation de l'Algérie avoisine les 60 %, et continue d'augmenter. L'Algérie compte trente-sept agglomérations urbaines de plus de 100 000 habitants, presque toutes concentrées au nord du pays. Parmi les grandes villes, on peut citer Oran, Constantine, Annaba, Sétif, Batna, Djelfa, Biskra etc... La ville la plus peuplée est la capitale Alger, mégapole de plus de six millions d'habitants, ce qui en fait la première agglomération du Maghreb.
Jouissant de cette position géographique privilégiée et de cet espace considérable, l’Algérie est une terre de contrastes et de reliefs divers où se rencontrent des paysages méditerranéens, de vastes hauts plateaux semi-arides et des espaces désertiques aux aspects lunaires.
Au nord de l’Algérie domine un climat méditerranéen, avec des étés chauds et humides et des hivers doux. Plus on se dirige vers le Sud, plus le climat devient semi-aride à aride avec des températures plus élevées. Notamment au Sahara où les amplitudes thermiques sont considérables.
- Population : 44 700 000 habitants (estimation Janvier 2021, Source ONS, note n° 890).
- Densité : 18,40 hab. /km².
- Capitale : Alger.
- Langues officielles : Arabe et Tamazight.
- Religion : Islam sunnite.
- Monnaie : Dinar algérien (DZD).
- Régime : La République Algérienne Démocratique et Populaire est une démocratie représentative constitutionnelle qui repose sur un régime semi-présidentiel multipartiste.
- Président de la République : Abdelmadjid TEBBOUNE.
- Démographie : Près de la moitié de la population est âgée de moins de 20 ans.
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Au plan de l'organisation des pouvoirs, l’Algérie est un État unitaire. Le système politique est semi-présidentiel multipartiste. Le système électoral est de type proportionnel. Le droit de vote des femmes a toujours été reconnu depuis l’indépendance en 1962.
La République algérienne démocratique et populaire est une démocratie représentative constitutionnelle qui repose sur un régime multipartiste supporté par la Constitution de 1996, révisée en 2020. Les prérogatives de l'Etat sont ainsi réparties entre le pouvoir exécutif représenté par un gouvernement, nommé par le président de la République, le Pouvoir législatif représenté par le Chambre basse dénommée Assemblée Populaire Nationale (APN) et la Chambre haute dénommée Conseil de la Nation, ainsi qu’un pouvoir judiciaire. Le mandat électoral est de cinq (5) ans, renouvelable une fois en situation ordinaire.
Le président de la République, directement élu au suffrage universel, est Chef d’État, Chef suprême des Forces armées et responsable de la Défense nationale. La durée de son mandat est de cinq (5) ans, renouvelable une fois. Le président de la République préside les réunions du Conseil des ministres. Il préside également le Haut Conseil de Sécurité (HCS).
La réunion du gouvernement est présidée selon le cas, par le Premier Ministre ou par le chef de gouvernement.
Le Secrétariat général du gouvernement est essentiellement un organe permanent de coordination de l’activité juridique gouvernementale. Agissant sous la responsabilité de la Présidence de la République, il veille au respect des procédures relatives à l’élaboration des textes législatifs et réglementaires.
L’Assemblée Populaire Nationale (APN) se compose de 407 membres qui sont directement élus dans 59 circonscriptions électorales correspondant aux 58 wilayas du pays plus une circonscription représentant la « Communauté algérienne à l'étranger ». Les sièges de l’APN sont répartis proportionnellement à la population et la première élection législative de l’Algérie indépendante a eu le 20 septembre 1962.
Le Conseil de la Nation est la deuxième Chambre du Parlement algérien. Institué pour la première fois par la Constitution du 28 novembre 1996, le Conseil de la Nation comprend 176 membres, dont les 2/3 sont élus au suffrage universel indirect, parmi et par les élus des assemblées locales (Assemblées Populaires Communales (APC) et de Wilaya (APW)) au sein de chaque Wilaya, le tiers restant étant désigné par le président de la République.
Le Conseil de la Nation exerce le pouvoir législatif avec l’Assemblée Populaire Nationale. À ce titre, il vote les lois à la majorité des 3/4 de ses membres et il est compétent en matière d’organisation administrative territoriale.
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Le droit algérien se base sur la Constitution, les lois et règlements, les conventions et traités internationaux ainsi que les textes adoptés par les organisations panafricaines (Union du Maghreb Arabe et l’Union Africaine) dont l’Algérie est membre. Le droit algérien s'est développé à l’indépendance de l’Algérie en 1962.
La constitution :
C’est la loi fondamentale du pays. C’est le document qui contient l’ensemble des règles de droit constitutionnel qui déterminent la forme et l’organisation de l’état, les pouvoirs, leurs prérogatives et leurs rapports ainsi que les droits et les devoirs des citoyens.
Les lois et règlements :
C’est l’ensemble des textes juridiques (lois, ordonnances, règlement, décrets, arrêtés) écrits et adoptés par le pouvoir législatif principal (parlement) et exceptionnel (l’exécutif) de l’état.
Les conventions et les traites internationaux :
Ce sont les conventions et les accords écrits et passés avec des Etats ou des organisations internationales ou panafricaines. Ces conventions et accords consacrent la volonté des parties pour faire produire des effets juridiques régis par le droit international. Ces conventions et traités internationaux doivent être ratifiés par l’Algérie.
Dans la hiérarchie des normes de lois, les conventions et traités internationaux sont supérieurs aux lois nationales algériennes.
La loi :
Ce sont les textes juridiques qui émanent des deux chambres à savoir l’Assemblée Populaire Nationale (APN) et le Conseil de la Nation (CN).
Les ordonnances :
En cas de vacance de l’Assemblée Populaire Nationale (APN) ou durant les périodes d’intersession du parlement, le président de la République peut légiférer par ordonnance. Les textes ainsi pris, sont soumis à l’approbation des deux Chambres du parlement à leur prochaine session. Les ordonnances sont décidées en Conseil de ministres.
Le règlement :
Ce sont les matières autres que celles réservées à la loi relevant du pouvoir réglementaire du président de la République.
Les décrets :
Un décret qui est un acte exécutoire à portée générale ou individuelle est signé par le président de la République (Décret présidentiel) ou par le Premier ministre (Décret exécutif).
L'arrêté :
C’est une décision exécutoire à portée générale ou individuelle émanant d’un ou plusieurs ministres (arrêté ministériel ou interministériel) ou d’autres autorités administratives (wilaya, commune, établissement public à caractère administratif ayant le pouvoir à cet effet).
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L’Algérie dispose de richesses naturelles
considérables et diversifiées, notamment en hydrocarbures,
où elle occupe la 16ème place en matière de réserves de pétrole, la
16ème place en matière de production (2019) et la 11ème
place en matière d’exportation (2019).
Concernant
le gaz, l’Algérie occupe la 10ème place dans le monde en matière de
ressources prouvées (2020), la 10ème place en matière de production
(2020) et la 7ème place en matière d’exportation.
L’Algérie est le troisième fournisseur de
l’Union Européenne en gaz naturel et son quatrième fournisseur énergétique
total. Outre ces deux richesses, elle recèle dans son sous-sol de grands
gisements de phosphate, de zinc, de fer, d’or, d’uranium, de tungstène…etc.
Par ailleurs, l’Algérie est aussi bien dotée de ressources naturels renouvelables, elle figure parmi les pays les mieux dotés en ressources solaires au monde. L’intégration des énergies renouvelables dans le mix énergétique national constitue un enjeu majeur dans la perspective de préservation des ressources fossiles, de diversification des filières de production de l’électricité et de contribution au développement durable et à la protection de l’environnement. A la faveur du programme de développement des énergies renouvelables 2011-2030, ces énergies se placent au cœur des politiques énergétique et économique menées par l’Algérie, notamment le développement du photovoltaïque et de l’éolien à grande échelle, l’introduction des filières de la biomasse (valorisation des déchets), de la cogénération et de la géothermie, et à terme, le développement du solaire thermique.
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L’économie de l’Algérie se classe à la troisième position au niveau de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Elle est considérée comme la locomotive du Maghreb. L’Algérie fait partie des quelques pays qui sont parvenus à faire reculer la pauvreté de 20 % en 20 ans. Les pouvoirs publics algériens ont, en effet, pris des mesures significatives pour améliorer le bien-être des algériens.
Depuis son indépendance en 1962, l'Algérie a lancé de grands projets économiques pour mettre en place une assise industrielle dense.
Cependant, en dépit des réalisations importantes, tels les routes, le métro, les autoroutes, les universités, les usines, notamment, l’économie algérienne est passée par diverses étapes de turbulence.
Dans les années 1980, l'économie algérienne a connu des difficultés importantes.
En effet, le contre-choc pétrolier de 1986 a porté un coup dur à l’économie algérienne, c'est la période des plans anti-pénurie et de stabilisation.
Au début des années 1990, l'Algérie a engagé des réformes structurelles concrétisant ainsi le passage à l'économie de marché.
Depuis, l’Algérie ne cesse d’améliorer l’environnement de son économie de façon à développer un tissu industriel et une économie, capables de créer de la richesse et de la plus-value pour le pays afin de poursuivre son développement socio-économique.
L’économie algérienne est fortement tributaire des hydrocarbures et des cours mondiaux du pétrole et du gaz naturel. La rente des hydrocarbures constitue la source principale de revenus en devises du pays.
De façon générale, en Algérie, l’environnement des affaires affiche une amélioration continue. De nombreuses entreprises connaissent une forte croissance faisant du pays une destination pour des investissements étrangers.
De nos jours, il devient de plus en plus difficile d'attribuer une nationalité aux entreprises, car nombre d'entre elles déploient leurs activités dans le monde entier, leurs capitaux étant détenus par des investisseurs étrangers.
Malgré tout, les entreprises nationales restent encore florissantes, nonobstant les difficultés et les contraintes auxquelles sont confrontées certaines d’entre elles.
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