Découvrir l'Algérie



Ports :

L’Algérie dispose d’une façade maritime de 1622 km, jalonnée de onze ports de commerce. 

  • Trois ports pétroliers (Arzew, Skikda et Bejaïa) ;
  • Trois principaux ports polyfonctionnels (Alger, Oran et Annaba) ;
  • Deux  ports moyens (Djen Djen et Mostaganem) ;
  • Trois petits ports (Ghazaouet, Dellys et Ténès). 

Le trafic maritime :

La grande majorité des échanges commerciaux de l’Algérie avec l’étranger se font par voie maritime à travers les onze ports commerciaux situés à Alger, Annaba, Oran, Arzew, Mostaganem, Ghazaouet, Bejaïa, Jijel et Skikda.

Il n’existe pas de transport maritime en cabotage pour les marchandises en Algérie, à l'exception des hydrocarbures et des produits pétroliers. De même pour le transport maritime en cabotage des passagers, et ce, de dépit de quelques tentatives de courtes durées et des projets inachevés.

Les hydrocarbures sont la principale marchandise. Toutefois, les échanges maritimes ont connu une hausse remarquable mais moins importante que pour les hydrocarbures. 

L’ouverture du marché algérien, au début des années 1990, s’est traduite par la croissance accélérée des marchandises débarquées ainsi que par un accroissement très élevé des échanges et notamment des importations.

Malgré un repli de 3 %, les hydrocarbures restent une part prépondérante du trafic maritime national.

En revanche, l'activité dite "hors hydrocarbures" (à savoir les autres filières) a enregistré une croissance de 13 %. 

COMPAGNIE NATIONALE ALGERIENNE DE NAVIGATION (CNAN): 

Créée en 1964, la Compagnie Nationale Algérienne de Navigation (CNAN), se voit attribuer le monopole du transport maritime et assure le transport des marchandises, des passagers et des hydrocarbures, ainsi que le remorquage, la manutention portuaire et les activités annexes au transport maritime (consignation maritime, avitaillement de navires, etc.). À cette époque, les ports étaient gérés par un organisme d'État unique : l'Office National des Ports (ONP). 

Au milieu des années 1980, la CNAN est divisée en trois compagnies : 

  • La Société nationale de Transport Maritime (SNTM/CNAN) chargée du transport des marchandises ;
  • L'Entreprise nationale de Transport Maritime de Voyageurs (ENTMV), créée le 14 juillet 1987, chargée du transport maritime de passagers et véhicules qui prendra plus tard le label d'Algérie Ferries ;
  • La Société nationale de Transport Maritime des Hydrocarbures et Produits Chimiques (SNTM/Hyproc), qui est chargée du transport maritime des hydrocarbures et produits chimiques. 

La Compagnie nationale algérienne de navigation (CNAN) et Algérie Ferries sont des acteurs du transport maritime en Algérie. Plusieurs ferries font la liaison des passagers vers les côtes européennes. 

Pour le transport maritime, l’Algérie dispose de plusieurs infrastructures portuaires, à savoir :

Le port d’Alger, le port de Bejaïa, le port d’Arzew, le port de Skikda, le port d’Annaba, le port de Djen Djen et le port de Mostaganem.

La compagnie nationale algérienne de navigation (CNAN) et Algérie Ferries sont des acteurs du transport maritime en Algérie. Plusieurs ferries font la liaison des passagers vers les côtes européennes ainsi que le transport de marchandises à travers le monde. 

L'Office National de Signalisation Maritime :

 L'Office National de Signalisation Maritime (ONSM) est un établissement public à caractère administratif sous tutelle du ministère des Travaux Publics, créé le 25 août 1985.

L’Office est chargé de la conception, de la construction et du maintien en état de bon fonctionnement des systèmes d’aide à la navigation maritime à infrastructures terrestres (tels que les phares, les feux de port et les stations d’émission de signaux électriques) et flottants (telles les bouées).

Le développement considérable des relations socio-économiques et commerciales de l’Algérie avec ses partenaires étrangers et les effets induits de la mondialisation, a engendré un accroissement considérable de tout le trafic maritime. Un trafic soutenu par une évolution permanente et rapide des techniques et des systèmes d’aide à la navigation en mer. 

C’est pourquoi la signalisation maritime actuelle de l’Algérie est tenue :

  • de se mettre au diapason par sa mise en conformité avec les normes et règlements internationaux (exemple, la convention SOLAS 2002),
  • de disposer d’outils modernes de gestion,
  • d’être l’interprète fidèle des préoccupations des navigateurs
  • d’asseoir ses perspectives de développement par la programmation de mesures réalisables à court et moyen termes, dans un cadre rationnel.

AEROPORTS :

L’Algérie a développé son secteur du transport aérien de manière à en faire un véritable moyen d’intégration au niveau régional et international. Une enveloppe de 60 milliards de dinars (600 millions d’euros) a été consacrée pour renouveler la flotte d’Air Algérie durant la période 2013-2017.

L'Algérie compte 35 aéroports, dont 13 internationaux. Le plus important est l'aéroport d'Alger avec une capacité, de plus de 6 millions de passagers par an.  Air Algérie est la compagnie aérienne nationale ; elle domine le marché du transport aérien Algérien.

Compagnies aériennes : 

La compagnie aérienne nationale Air Algérie domine le marché du transport aérien qui compte, depuis son ouverture à la concurrence, 8 autres compagnies privées. 

Elle dispose de plusieurs lignes vers l'Europe, l'Afrique, le Canada, la Chine, le Moyen-Orient.

Durant la saison estivale, Air Algérie enregistre un taux de progression de son trafic global de l’ordre de 15% par rapport au reste de l’année.

Plusieurs compagnies aériennes étrangères assurent des liaisons avec l'Algérie, à savoir :

Tunis Air, Royal Air Maroc, Air France, Alitalia, ASL, Lufthansa, Turkish Airlines, British Airways, Qatar Airways, etc….

Depuis octobre 2011, le ministère des Transports a autorisé la compagnie aérienne algérienne Tassili Airlines, filiale de la compagnie pétrolière SONATRACH à effectuer des vols grand public, en plus de ses vols réguliers domestiques qui assurent le transport des ouvriers vers les gisements de pétrole et de gaz algériens. 

Pour plus d'informations, veuillez télécharger le document ci-joint :


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Depuis l'indépendance du pays, le réseau ferroviaire a beaucoup évolué : déclassement de tronçons, construction de nouvelles lignes, doublement de voies, électrification de certains tronçons. Le réseau ferroviaire, d’une longueur de 4 498 km, est géré et exploité par la Société nationale des Transports Ferroviaires (SNTF).

Après la restructuration de la SNTF en 1976, un nouveau programme d'investissement permet la réalisation de 203 km de nouvelles lignes, le doublement de 200 km de voies sur la rocade Nord et le renouvellement de 1 400 km de voies et ballasts. 

En 2005, l'Agence Nationale d'Etudes et de Suivi de la Réalisation des Investissements Ferroviaires (ANESRIF) est créée pour gérer un nouveau programme d'investissement public avec l'objectif de porter le réseau ferroviaire à 12 500 km en 2025.

Le réseau ferroviaire qui s'étend sur 4 498 km couvre essentiellement le Nord de l’Algérie. Il est doté de plus de 200 gares. En kilomètres, le réseau ferroviaire algérien est le deuxième du continent Africain.

En 2010, 315 km de nouvelles voies sont ouvertes (Bordj Bou Arreridj à M'sila, Aïn Touta à M'sila, nouvelle ligne de Béchar), les lignes de banlieue d'Alger ont été électrifiées. 

En 2015, un programme de 2 300 km de nouvelles lignes a été réalisé et concerne surtout la partie ouest de la boucle des hauts plateaux.

En 2018, le système de télécommunication ferroviaire GSM-R a été mis en service pour la première fois en Afrique. Ce système de télécommunication vise à sécuriser les communications sur un réseau autonome entre le centre installé à Alger et les trains ainsi qu'entre les trains et les opérateurs chargés de l'entretien du réseau. 

En 2019, la nouvelle ligne reliant Alger à Touggourt a été mise en service. Elle est desservie par un train de longues distances offrant des compartiments couchettes de 1e et 2e classes. 

La signalisation et le contrôle de vitesse : 

La signalisation ferroviaire algérienne utilise plusieurs systèmes de signalisation. Elle se fait par des signaux lumineux implantés sur le bord de la voie qui dépendent du cantonnement (block manuel, block automatique lumineux, BAPR). La vitesse est contrôlée par le système KVB.

A l'avenir, les grandes lignes et certains axes importants de fret se verront dotés de la signalisation ERTMS.

Les lignes à Grande Vitesse (LGV) : 

L'un des principaux projets est la ligne à grande vitesse devant relier la ville d'Oran à la frontière algéro-marocaine, en passant par Sidi-Bel-Abbès, Tlemcen et Maghnia, sur près de 200 km, avec une vitesse d'exploitation de 220km/h (zone montagneuse). Ce projet deviendrait logiquement à l'avenir l'un des maillons de la ligne de chemin de fer trans-Maghreb.

Le second projet d'envergure, à l’étude, est la ligne LGV reliant Annaba à Tabarka (nord de la Tunisie). Il deviendrait le dernier tronçon de la voie trans-Maghreb. 

Enfin, le dédoublement de la ligne Alger - Tizi-Ouzou (opérationnel entre Alger et Ténia dans la wilaya de Boumerdes) est en cours de réalisation. 

Le matériel roulant : 

La Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) dispose d'une grande variété de matériels roulants : locomotives électriques, locomotives Diesel, locotracteurs, autorails, automotrices, voitures-voyageurs, etc.

En 2018, le parc roulant de la SNTF se composait de 258 engins en lignes, de 47 locomotives de manœuvre, de 380 voitures-voyageurs, de 10 129 wagons tous types, de 17 autorails CAF diesel hydraulique et de 64 rames Stadler Flirt automotrices électriques 25 Kv/CA monophasés. 

Afin de doper l'activité des passagers longue distance, la SNTF a acquis 17 trains Coradia Polyvalent bi-modes et adaptés au climat algérien. Ils sont exploités sur les liaisons longues distances Alger-Oran et Alger-Annaba. 

Le fret :

La SNTF assure 5 % du marché du transport terrestre des marchandises en Algérie. Les objectifs de la SNTF visent à atteindre 17 %, avec les grands projets industriels de Bellara et la transformation du phosphate. 

En 2019, 6 trains assurent le transport des minerais vers le complexe sidérurgique d'El Hadjar (fer) et vers le port d’Oran (phosphate).                                                                                                         


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Le réseau autoroutier de l'Algérie s’étend, en 2019, sur environ 1 802 km en 2x3 voies. Il s'agit du troisième réseau autoroutier africain.                                                                         

Le réseau routier algérien demeure l'un des plus denses du continent africain, sa longueur est de 127.000 km dont 29.573 km de routes nationales et plus de 4910 ouvrages d'art.        

Ce réseau est complété par un important tronçon de 1216 km qui relie la ville d'Annaba de l'extrême Est du pays jusqu'à la ville de Tlemcen située à l'extrême Ouest de l’Algérie.

Le réseau autoroutier algérien est exploité par l'Algérienne des Autoroutes (ADA). L'ensemble du réseau autoroutier algérien est, actuellement, sans péage. Les gares de péages sont en voie de finalisation et le lancement du péage autoroutier devrait être opérationnel après la réalisation des gares de péages. La vitesse maximale autorisée sur l'ensemble du réseau est de 120 km/h. 

Le réseau routier algérien est en plein développement grâce au programme de modernisation des autoroutes. Pour exemple : la réalisation de l'autoroute Est-Ouest totalisant 1216 km et le lancement prochain des travaux de réalisation de l'autoroute des hauts plateaux de 1020 km.

Il y a aussi la route transsaharienne (Nord-Sud) qui a été promue pour accroître le commerce entre les six pays traversés par cette route (Algérie, Mali, Niger, Nigeria, Tchad et Tunisie).


ALGERIENNE DES AUTOROUTES : 

L’Algérienne des Autoroutes (ADA) a été créée le 24 février 2016 suite à la fusion de l'Agence nationale des autoroutes (ANA) et l'Algérienne de Gestion des Autoroutes (AGA). C’est une entreprise (EPIC) chargée de l'exploitation du réseau autoroutier algérien. 

Elle a pour objet :

- la réalisation des études de conception, de faisabilité, d'avant-projets et d'exécution,

- de veiller au respect des règles techniques et normes de conception, de construction, d'entretien et d'aménagement des infrastructures autoroutières,

- le contrôle de la qualité de la signalisation et du fonctionnement des équipements des tronçons d'autoroutes et de leurs dépendances,

- la formation et le perfectionnement du personnel œuvrant dans le domaine des infrastructures.

Le schéma directeur routier et autoroutier 2005/2025 est le référentiel de développement à court, moyen et long termes des infrastructures routières et autoroutières découlant d'une vision globale et d'une planification stratégique à l’horizon 2025.


PROJETS EN COURS  :

Autoroute des Hauts Plateaux :

L’Autoroute des Hauts Plateaux, d’une longueur de 1 020 km est en construction. Elle reliera Tebessa à El Aricha en traversant les wilayas de Tlemcen, Saïda, Tiaret, extrême-sud de Médéa au niveau de Boughezoul, M’sila, Batna, Oum El Bouaghi, Khenchela. 

Le projet est décomposé en trois lots : 

  • Lot Ouest : Allant d'El Aricha à Tiaret, en passant par Saïda sur 305 km.
  • Lot Centre : Allant de Tiaret à Batna, en passant par Boughezoul et M'sila sur 495 km.
  • Lot Est : Allant de Batna à Tébessa, en passant par Khenchela sur 220 km.


Route Transsaharienne : 

La route transsaharienne relie Alger à Lagos. Longue d'environ 4 800 km, elle s'inscrit dans le projet de réseau (plus ou moins bien défini) de grandes routes transafricaines reliant six pays, l'Algérie, la Tunisie, le Mali, le Niger, le Tchad et le Nigeria.  Elle a été lancée dans les années 1960 à l'initiative de la Commission économique pour l'Afrique (CEA), avec pour objectif de désenclaver les zones déshéritées et de promouvoir les échanges entre le Nord et le Sud du Sahara. 

Le projet est supposé aboutir à la construction d'une route composée de quatre branches reliant deux capitales maghrébines, Alger et Tunis, à quatre capitales subsahariennes, Bamako, Niamey, N’Djamena et Lagos. Les six pays membres de ce comité sont l'Algérie, la Tunisie, le Niger, le Mali, le Tchad et le Nigeria. 

Cette infrastructure routière constitue pour le Niger un "trait d'union" entre le Maghreb et l'Afrique subsaharienne, lui permettant d'augmenter le flux des échanges avec les pays du Maghreb, de se rapprocher de l'Europe et de servir de zone de transit pour les autres pays africains.

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