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Selon
lui, cet événement économique se veut un point de rencontre entre
professionnels et acteurs nationaux et étrangers de l’industrie du bois et de
la menuiserie. Outre de nombreuses rencontres, l’édition sera marquée par la
participation de 80 exposants de plusieurs pays : Turquie, USA, Angleterre,
Tunisie, Allemagne, Italie, Bulgarie, Russie et d’autres. «Nous comptons
80 participants et une forte présence turque avec 33 entreprises
qui ont ramené beaucoup de machines sophistiquées spécialisées dans les
accessoires et les nouvelles technologies et une trentaine de sociétés
nationales spécialisées», a affirmé Bekkouche. «C’est aussi une occasion
d’analyser l’évolution du marché algérien», a expliqué Bekkouche qui a révélé
que le ministère de l’Industrie envisage de créer un cluster de fabricants de
bois, de matières premières et de machines.
Présent
lors de la conférence, Ali Reyhanli, directeur général de la société, a
témoignéde son expérience en Algérie. «Nous collaborons avec l’Algérie depuis
quinze ans. Ce salon est un signal fort et nous souhaitons renforcer cette
relation bilatérale entre nos deux pays», a-t-il soutenu.
Pour
sa part, le président de l’Association des commerçants et des artisans
algériens (ANCA), Hadj Tahar Boulenouar, s’est attardé sur le marché du meuble
en Algérie. «L’organisation du Salon est une occasion de décortiquer les
difficultés des menuisiers dans un secteur qui dépend toujours de l’importation
car la production nationale ne dépasse pas les 20 à 30%», a-t-il renchéri. Hadj
Tahar Boulenouar a fait savoir que les experts plaident pour la réorganisation
du secteur à travers le reboisement. «Le secteur du meuble est stratégique pour
développer la production et la transformation du bois. Avec une population qui
dépasse 40 millions d’habitants, il existe une forte demande sur les meubles,
le bois et ses dérivés et, par ricochet, le bâtiment», a-t-il poursuivi.
Abordant
l’accord entre l’Algérie et la Mauritanie sur la réalisation de la route
Tindouf-Zouérate, sur une longueur de 800 km, il a estimé qu’elle est très
importante pour renforcer les relations économiques bilatérales, permettre
l’exportation de des produits algériens dans les pays d’Afrique de l’Ouest et
dynamiser le développement des wilayas frontalières.