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9 octobre 2025 | il y a 1 jour
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Cette problématique a été abordée hier à l’occasion d’une table ronde organisée par le groupe Schneider en marge des travaux du Napec à Oran. Selon les responsables du groupe Schneider, l’Algérie dispose déjà de compétences dans le domaine puisque la Sonatrach qui est le plus grand client de Schneider est équipée de « nos solutions technologiques pour sa production de l’hydrogène gris avec des quantités avoisinant les 400 000 tonnes par an » affirme Hussein Ibrahim Hamed, vice-président Énergies et Chimie pour la région Afrique. Selon ce dernier, « cette migration de l’hydrogène gris vers l’hydrogène vert ne pose pas de problème puisqu’il s’agit du changement de l’énergie primaire dans la production de cette molécule qui passera du gaz naturel aux énergies renouvelables.»
En effet, l’Algérie affiche de grandes ambitions en matière de production de l’hydrogène vert avec un million de tonnes par an d’ici à 2040, en plus de la participation du groupe public Sonatrach dans la mise en place du réseau de transport reliant l’Algérie au marché européen.
En effet, cette étape visant à la production de grandes quantités d’hydrogène vert est précédée par le lancement d’un grand chantier des énergies solaires en 2024 avec une condition phare donnant priorité à l’utilisation des équipements produits localement. Une importante opportunité a été offerte aux groupes présents sur le marché national, dont Schneider énergie. Selon Anouar Chara, directeur de Schneider Algérie- Tunisie, le groupe a anticipé cette migration à travers l’implantation de plusieurs usines de fabrication d’équipements pour l’électricité sur le marché algérien pour des investissements avoisinant les 10 milliards de dinars. « Aujourd’hui, nous sommes leader incontestable sur le marché algérien. 50% des équipements destinés au programme de 3000 MW d’énergie solaire ont été fournis par notre groupe », affirme-t-il.
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