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9 mars 2025 | il y a 6 mois

Prix du «Youth Social Entrepreneurs Award» : Décerné à la start-up Nrecycli

La start-up algérienne Nrecycli a été récompensée à Doha, au Qatar, en recevant le «Youth Social Entrepreneurs Award», décerné par la fondation arabe «Mentor Arabia». Cette distinction met en avant les initiatives des jeunes du monde arabe dans les domaines social, environnemental et éducatif.

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Lors de la quatrième édition de ce prix, Nrecycli a présenté un projet ambitieux visant à réduire les déchets plastiques en Algérie et à promouvoir un avenir plus durable. Depuis 2019, la start-up s’est engagée dans un projet structuré de collecte et de recyclage du plastique PET (polyéthylène téréphtalate), ciblant en premier lieu Alger et Blida. Grâce à un réseau de collecte développé avec des partenaires spécialisés dans la gestion des déchets plastiques, elle connecte les différents acteurs du recyclage via une plateforme digitale, optimisant ainsi la récupération et la transformation des déchets. Son modèle repose sur l’économie circulaire afin d’augmenter le taux de recyclage et de favoriser une gestion plus durable des déchets en Algérie. Ce succès illustre la montée en puissance du secteur des start-up en Algérie, marqué par un intérêt croissant des jeunes pour l’innovation et l’entrepreneuriat. Ces dernières années, le pays a connu une transformation notable, grâce à un cadre réglementaire incitatif et à des mesures de soutien dédiées aux start-up.


Un écosystème en pleine expansion


La création en 2020 d’un ministère de l’Économie de la connaissance et des Start-up a structuré l’écosystème entrepreneurial algérien, introduisant des dispositifs facilitant l’accès au financement et les avantages fiscaux. Le label «Startup» permet ainsi aux entreprises innovantes de bénéficier d’exonérations fiscales et d’un accompagnement spécifique. L’intérêt des jeunes Algériens pour l’entrepreneuriat s’explique aussi par l’organisation de concours et d’événements dédiés à l’innovation. L’African Startup Conference, organisée à Alger en 2022 et 2023, a renforcé la position de l’Algérie sur la scène africaine. Ces rencontres ont abouti à l’adoption d’une feuille de route pour le développement des start-up en Afrique et à la reconnaissance de la Déclaration d’Alger par l’Union africaine. L’essor du secteur s’accompagne de projets concrets répondant aux défis du développement durable et de l’économie verte. À l’image de Nrecycli, de nombreuses start-up algériennes investissent dans les technologies propres, la gestion des déchets, les énergies renouvelables et l’économie circulaire. Grâce à des solutions digitales innovantes, elles contribuent à moderniser des secteurs stratégiques et à créer des opportunités économiques. Depuis l’élection du Président Abdelmadjid Tebboune en décembre 2019, l’Algérie a mis en place plusieurs réformes visant à promouvoir l’innovation et l’entrepreneuriat comme leviers clés du développement économique.


S. B.


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Exportation des déchets ferreux et non ferreux : Une problématique industrielle


La première rencontre nationale du cluster national de l’industrie des fonderies (cluster Fondritech) a été organisée, jeudi au siège du ministère de l’Industrie, dans le but d’examiner les moyens de développer la fonderie et de renforcer son intégration avec les autres filières industrielles, a indiqué un communiqué du ministère. La rencontre a été présidée par le chargé du secrétariat général du ministère, Salem Ahmed Zaïd, et le directeur général du développement industriel, Bendrimia Saïd, en présence de représentants de plusieurs ministères et organismes, ainsi que d’un ensemble d’opérateurs économiques, publics et privés, actifs dans ce domaine et les secteurs connexes. La réunion a également vu la participation des représentants des ministères de la Défense nationale, de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables, des Travaux publics et des Infrastructures de base, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, de la Formation et de l’Enseignement professionnels, ainsi que de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, en sus de plusieurs organismes et entreprises publics activant dans le secteur, précise la même source. La rencontre du cluster Fondritech, installé le 4 janvier dernier, vise à «explorer les opportunités de développer l’industrie de la fonderie et de renforcer son intégration avec d’autres filières industrielles, afin de contribuer à la réalisation d’un taux d’intégration locale, à réduire la dépendance aux importations et à soutenir l’exportation», ajoute la même source. Dans ce cadre, le ministère a souligné que les discussions ont porté sur les défis auxquels fait face l’industrie des fonderies, notamment l’exportation des déchets ferreux et non ferreux, et son impact sur la disponibilité des matières premières au niveau local, le manque de main-d’œuvre qualifiée nécessitant un renforcement de la formation dans ce domaine, ainsi que les difficultés d’approvisionnement des usines en produits locaux non exploités. Il a été également question de «l’absence de normes et de spécifications techniques pour les produits des fonderies et du renforcement de la participation des entreprises nationales dans les appels d’offres publics, afin de réduire la dépendance aux produits importés, ainsi que de l’organisation du Salon international du fer, de l’acier et des produits miniers, sous le patronage du ministère de l’Industrie». Le ministre de l’Industrie, Sifi Ghrieb, a affirmé, dans une allocution lue en son nom par M. Bendrimia, que «la création du cluster national de l’industrie des fonderies s’inscrit dans la stratégie du ministère visant à soutenir les industries lourdes de transformation, à travers le renforcement du partenariat entre les secteurs public et privé, et le développement de clusters industriels spécialisés, ce qui contribue à augmenter la compétitivité et à créer un environnement favorable à l’innovation et à l’investissement».


S. B.


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Signature d’une convention entre la CAP et l’Université de Mostaganem : Un marché du travail en amélioration


Dans le cadre de sa mission visant à rapprocher le monde académique du tissu économique, la Confédération algérienne du patronat (CAP) a conclu un important accord de coopération majeur avec l’université Ibn- Badis de Mostaganem. Signée jeudi 6 mars 2025, cette convention vise à renforcer les «synergies entre l’université et les entreprises», en mettant un accent particulier sur l’«insertion professionnelle, la formation et l’innovation entrepreneuriale». Lors de sa visite officielle, Tahar Bouzid, président de la CAP, accompagné d’une délégation, a été accueilli par le recteur de l’université, le professeur Ibrahim Boudraâh, et son équipe académique et administrative. Cette rencontre a été l’occasion pour les deux parties de réaffirmer leur engagement en faveur d’une collaboration durable, où l’étudiant et l’enseignant-chercheur sont placés au cœur des priorités. D’emblée, le président de la CAP a soutenu, dans son allocution, que «la rencontre que nous organisons aujourd’hui consacre une nouvelle étape qui se présente comme une suite logique et nécessaire d’un processus qui cadre avec l’objectif de rapprocher l’entreprise et l’université». À ce propos, Tahar Bouzid a souligné l’importance du lien entre l’université et l’entreprise : «L’avenir de notre économie repose sur un lien solide entre l’université et l’entreprise. Avec cette convention, nous posons les bases d’une coopération efficace qui permettra aux étudiants de mieux s’insérer dans le monde professionnel, tout en offrant aux entreprises des compétences adaptées à leurs besoins. Ensemble, nous contribuons à bâtir une économie plus innovante et compétitive», a-t-il déclaré. À travers cet accord, la CAP entend dynamiser les échanges entre le monde académique et les entreprises, en favorisant la mobilité des enseignants-chercheurs, pour renforcer la recherche appliquée et développer des projets communs. À travers cette convention, la CAP entend dynamiser l’échange entre le monde académique et l’entreprise, en favorisant la mobilité des enseignants-chercheurs et en encourageant la recherche appliquée au service du tissu économique. Elle s’engage également à offrir aux étudiants davantage d’opportunités de stages et d’immersion en entreprise, notamment dans des secteurs clés comme l’architecture et le génie civil.



9 mars 2025 | algeria-logo