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19 novembre 2025 | il y a 21 heures

Yahia Bachir à propos de l’industrie mécanique «Atteindre 30% de taux d’intégration durant les premières années»

Le Salon international de l’Algérie pour l’équipement, les technologies et les services pour l’industrie mécanique (Algest-2025), qui a ouvert ses portes hier à Alger, a vu la participation du ministre de l’Industrie, Yahia Bachir, dans le cadre des échanges avec des partenaires étrangers pour la filière de l’industrie mécanique.

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Un événement durant lequel le ministre a mis l’accent sur l’importance stratégique de l’industrie mécanique dans la vision économique de l’Algérie. Dans ce sillage, M. Bachir a pris soin de rappeler que l’industrie mécanique représente une priorité dans le cadre de la nouvelle feuille de route économique du pays. «L’industrie mécanique est un levier majeur pour diversifier notre économie et réduire la dépendance aux autres marchés», a-t-il affirmé. Au cœur des préoccupations du ministre, l’optimisation des infrastructures de production et le renforcement du taux d’intégration locale. «Nous sommes déterminés à investir dans la modernisation de nos équipements et renforcer le taux d’intégration locale. Il ne s’agit pas seulement de produire plus, mais de produire mieux et plus efficacement.

Certes, l’intégration reste actuellement faible, mais nous aspirons à atteindre 30% durant les premières années, puis à progresser vers 50, voire 60% à mesure que la capacité de production s’élargit et que le niveau de l’industrie nationale s’élève», a ajouté le responsable. Yahia Bachir a abordé également la question cruciale des partenariats internationaux. Il a rappelé dans ce sens que «l’objectif est d’évaluer précisément nos capacités, de déterminer ce que nous pouvons couvrir localement et ce que nous devons demander à nos partenaires. Dans cette optique, la Direction générale de l’industrie mécanique accompagnera nos partenaires, afin qu’ils puissent obtenir toutes les informations techniques et réglementaires nécessaires.

Ces entreprises pourront également présenter la liste des pièces qu’elles sont en mesure de fabriquer localement, même si elles ne disposent pas encore des certifications requises. Nous sommes prêts à travailler avec elles pour les accompagner dans l’obtention de ces certifications et dans le développement de leurs compétences. Nous visons à établir des partenariats qui reposent réellement sur des pièces fabriquées en Algérie, afin de parvenir à un taux d’intégration locale appréciable». Le ministre a souligné également l’importance de la formation et du développement des compétences locales. «La montée en compétences de notre main-d’œuvre est essentielle pour accompagner la transformation de notre secteur industriel. C’est un des piliers de notre stratégie», a-t-il conclu, tout en insistant sur la nécessité d’une politique de soutien à l’innovation et à la recherche dans ce secteur. 

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