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11 novembre 2025 | il y a 1 jour

Le PLF 2026 présenté hier par le ministre des Finances à l’APN : «Préserver la dynamique de croissance économique»

L’élaboration du projet de loi de Finances pour l’exercice à venir (PLF 2026) est intervenue dans l’optique de «répondre au principe essentiel de la préservation d’une trajectoire de croissance économique durable et de soutenir la dynamique d’activité observée ces dernières années, en vue de créer de l’emploi et de satisfaire aux besoins socio-économiques du pays».

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C’est ce qu’a indiqué hier le ministre des Finances, Abdelkrim Bouzred, lors d’une séance plénière à l’Assemblée populaire nationale (APN), consacrée à la présentation et aux débats autour du contenu du PLF 2026. En ce sens, a tenu à souligner le premier argentier du pays, «en dépit d’une conjoncture internationale marquée par une grande instabilité, l’économie nationale continue de connaître graduellement une relance et une croissance soutenues, à la faveur notamment des efforts déployés par le gouvernement dans divers secteurs». L’État, a-t-il ainsi assuré, « continue d’intensifier ses efforts en vue de stimuler la diversification économique, d’encourager l’investissement productif, de relancer les grands projets structurants, de promouvoir les exportations hors hydrocarbures et de valoriser la production nationale». Tout en évoquant le recul observé depuis le début de l’année en cours des prix pétroliers mondiaux, le ministre n’a pas manqué de mettre en évidence les chiffres positifs de l’économie nationale, dont le taux de croissance global, a-t-il indiqué, devrait atteindre 4,1 % en 2026, puis 4,4 % en 2027 et 4,5% en 2028, selon les cadrages retenus dans le projet de loi de Finances. Des performances d’autant plus favorables qu’elles sont portées par les secteurs hors hydrocarbures, dont entre autres l’industrie et l’agriculture, a-t-il précisé, en relevant que «cela montre que l’économie nationale est sur la bonne voie». S’agissant de l’état des équilibres budgétaires du pays, Bouzred a affirmé que le déficit global du Trésor devrait s’améliorer pour s’établir à 4045,5 milliards de dinars à la clôture de l’exercice en cours, contre 9221,5 milliards de dinars prévus à travers la loi de Finances 2025, et ce du fait entre autres d’un taux de consommation des dépenses budgétaires estimés à 70 % des crédits votés initialement. Pour le projet de budget de l’exercice à venir, les recettes globales prévues devraient atteindre un montant de plus de 8009 milliards de dinars, alors que les dépenses devraient s’élever à plus de 17.636 milliards de dinars, contre un montant de 16.794 milliards de dinars dans le budget de l’exercice en cours, a relevé le ministre, en faisant état d’une amélioration graduelle des recettes ordinaires de l’État, à la faveur surtout des efforts engagés pour la mobilisation de ressources financières, mais aussi de la croissance de l’activité économique qui permet de générer plus de revenus fiscaux, a-t-il expliqué. Aussi, a-t-il avancé, le niveau des déficits globaux du Trésor devrait reculer progressivement pour passer de 12,4% du PIB en 2026 à 11,4 % du PIB en 2027 puis à 11,2% en 2028. Concernant enfin les nouvelles mesures législatives proposées à travers le PLF 2026, le ministre a cité, en substance, des dispositions allant dans le sens du maintien des prix à la consommation de certains produits, le soutien aux start-up et aux incubateurs, la promotion de l’énergie verte, la lutte contre le blanchiment de capitaux, la corruption, la contrebande et l’évasion fiscale, ainsi que l’accélération du processus de numérisation et la simplification des procédures fiscales pour favoriser l’investissement et la production.

11 novembre 2025 | algeria-logo