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C’est ce que fait ressortir, en effet, le tout dernier bilan du commerce extérieur de l’Algérie, dévoilé avant-hier par l’Office national des statistiques (ONS). Dans l’ensemble, le bilan indique que la valeur globale des exportations a diminué de 8,5% au cours du premier semestre de 2025 par rapport à la même période de l’année précédente, «en raison d’une baisse combinée des volumes (-1,2%) et des prix (-7,4%)», est-il précisé.
Les prix à l’exportation de marchandises ont ainsi reculé globalement de 7,4% entre les deux périodes de comparaison, alors que ceux à l’importation ont enregistré, pour leur part, une diminution de 2,8%, note l’Office national des statistiques, en soulignant que «malgré cette baisse des prix, le volume des importations a fortement augmenté (+28,4%), tandis que celui des exportations a légèrement baissé (-1,2%)». Entre janvier et juin derniers, les importations, est-il indiqué, «ont enregistré une hausse significative de 24,8%, atteignant 3 767 milliards de dinars, contre 3 018,3 milliards de dinars au cours du premier semestre de 2024». A l’inverse, les exportations globales ont évolué à la baisse pour s’établir au total à «3 055,6 milliards de dinars, contre 3 338,3 milliards un an auparavant». Aussi, la progression sensible des achats du pays à l’étranger, combinée à la relative diminution de ses ventes globales, a entraîné, selon le même bilan, «un déficit commercial de 711,5 milliards de dinars» et un recul à «81,1%» du taux de couverture des importations par les exportations. Dans le détail, les nouveaux indices du commerce extérieur de marchandises, établis par l’ONS, indiquent que la diminution des prix à l’importation au 1er semestre de l’année en cours et comparativement à la même période de 2024, a concerné les articles manufacturés divers» (-14,6%), les produits chimiques et produits connexes (-10,7%), les machines et matériel de transport (-6,4%), les matières brutes non comestibles, sauf carburants (-4,5%), ainsi que les boissons et tabacs (-0,4%). En revanche, est-il relevé, «les hausses les plus marquées ont été observées pour les catégories des «combustibles minéraux, lubrifiants et produits connexes » (+28,1%) et des «huiles, graisses et cires d’origine animale ou végétale » (+16,3%)». S’agissant de l’évolution des prix à l’exportation, l’Office fait état d’une hausse globale des prix des exportations de marchandises hors hydrocarbures, évaluée à 3% sur les six premiers mois de l’année en cours et touchant «la majorité des catégories de produits. Sont ainsi concernés par cette hausse des prix, les machines et matériels de transport (+27,6%), les matières brutes non comestibles, sauf carburants et les huiles, graisses et cires d’origine animale ou végétale (+5,4%), les articles manufacturés et les articles manufacturés divers (+4,4%), les produits chimiques et produits connexes (+3,5%) et les boissons et tabacs (+0,2%)». Une seule catégorie de biens, est-il souligné, «a fait exception à la tendance générale à la hausse des prix à l’exportation», en l’occurrence celle des produits alimentaires et animaux vivants (-8,4%) . A rappeler que tel que le fait ressortir l’état des comptes économiques nationaux, établi par l’Office national des statistiques au titre du premier trimestre de l’année en cours, «le commerce extérieur a été marqué par une contraction globale de 3,8% des exportations de biens et services» au cours des trois premiers mois de l’année, tandis que les importations ont connu sur la même période, «une forte accélération» de l’ordre de 24%, résultant «essentiellement de la hausse des importations de biens (+26,3%)», selon l’Office.