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Lors de sa visite, effectuée, hier, à la wilaya d’El Tarf, le ministre de l’industrie pharmaceutique Ouacim Kouidri a révélé que plusieurs facilitations ont été décidées récemment en faveur des opérateurs économiques souhaitant investir dans ce secteur.
Dans ce sens, le ministère de l’Industrie pharmaceutique a pris une série de mesures pour alléger les conditions d’obtention des agréments pour investisseurs.
Face à la presse, le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Ouacim Kouidri a évoqué une « nouvelle organisation relative aux éléments du dossier de demande d’agrément de nouvelles entreprises de fabrication de produits pharmaceutiques et à la manière de traiter le dossier ».
Parmi les mesures prises pour favoriser l’investissement, le ministère a décidé d’allonger les délais prévus pour l’obtention des agréments.
Ainsi, les délais d’agrément préalable des nouvelles entreprises ont été portés à 2 voire 3 ans alors qu’ils étaient fixés à une seule année auparavant, selon les annonces faites par le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Ouacim Kouidri.
Ce dernier a estimé que la nouvelle durée était « suffisante » pour permettre aux investisseurs d’accomplir « toutes les démarches administratives préalables à l’ouverture de son entreprise ».
En plus de cette mesure, le ministère a assoupli les conditions requises pour les pharmaciens directeurs techniques. Auparavant, il était exigé une certaine durée d’expérience pour les pharmaciens directeurs techniques. Désormais, cette exigence est supprimée.
Une bonne nouvelle pour les pharmaciens fraîchement diplômés qui se voient offrir la possibilité d’occuper les postes de directeurs techniques dans les entreprises opérant dans le secteur de l’industrie pharmaceutique. Il s’agit là d’une mesure qui est censée encourager à la fois l’investissement et l’emploi.
Allègement des conditions
A travers ces mesures, le ministère lève quelques barrières autrefois décriées par les acteurs du secteur de l’industrie pharmaceutique notamment en ce qui concerne l’expérience exigée aux pharmaciens destinés à occuper les postes de directeurs techniques.
« En principe, la suppression de l’exigence de l’expérience pour les directeurs techniques est une bonne chose pour les opérateurs pour qui la recherche de pharmaciens est facilitée », indique une responsable d’une entreprise dans le domaine de l’industrie pharmaceutique basée à Alger.
Ces mesures interviennent alors que le secteur de l’industrie pharmaceutique est demandeur en investissement. Lors de la dernière édition de la Foire de commerce intra-africaine (IATF), tenue à Alger début septembre, le secteur a signé « des conventions de coopération et des partenariats d’une valeur dépassant 725 millions de dollars », a souligné Ouacim Kouidri depuis Annaba qu’il a également visitée, hier. Ces accords devront permettre de « développer de nouveaux projets dans le domaine de l’industrie pharmaceutique et de renforcer l’ouverture sur les marchés extérieurs ».
A Annaba, Kouidri a supervisé le lancement d’un nouveau projet d’investissement du groupe Saidal destiné à la production des vaccins inscrits dans le programme de vaccination national.
Le projet en question permettra, avec les autres inscrits au programme, de « de réduire la facture d’importation des vaccins d’au moins 150 millions de dollars par an », a indiqué Kouidri à cette occasion.