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8 septembre 2025 | il y a 2 jours
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L’objectif esquissé est de glaner le plus possible de contrats d’approvisionnement avoisinant les 9 milliards de dollars. Hier, El Sewedy électrice Algérie a ouvert le bal avec un contrat de 100 millions $ de fournitures de câbles électriques pour le marché ivoirien, d’une durée de 5 ans, soit 20 millions de dollars par an.
D’après le premier responsable à la tête d’El Sewedy Electric Algérie, Mostafa Awad ce contrat conclu avec « la société SOGELUX permettra de couvrir 30% des besoins du marché ivoirien en câbles électriques produits en Algérie d’une valeur de 100 millions $ », affirme-t-il avant d’ajouter que « ce partenariat est une fierté nationale et une preuve de la qualité de la production Made in Algeria ».
Il s’agit d’un pas important qui a été franchi, notamment dans l’exportation de câbles et d’accessoires électriques fabriqués en Algérie, ce qui donnera une impulsion pour cette activité en forte croissance. Ce contrat intervient au moment El Sewedy Electric Algérie s’apprête non seulement à l’extension de son usine d’Ain Defla d’une capacité de production actuelle de 32,5 mille tonnes, mais aussi de se lancer dans la création d’une coentreprise avec la Sonelgaz pour des projets de centrales électriques en Afrique et au Moyen-Orient comprenant à la fois la fabrication, la commercialisation des équipements électriques et les travaux d’ingénierie. De ce fait, face à l’évolution du marché africain de l’électricité, les besoins en câbles et équipements enregistrent une forte croissance, ce qui ouvrira les portes aux entreprises locales pour renforcer leur position sur le continent.
En d’autres termes, outre le marché des équipements d’électricité, de nombreuses opportunités s’offrent pour les entreprises algériennes pour renforcer leur présence sur le continent. Ce rendez-vous des acteurs économiques et politiques regroupant plus de 175 participants qu’abrite Alger depuis jeudi dernier devrait être une occasion pour les entreprises algériennes de construire des ponts avec les pays du continent. Une manière de tirer profit des opportunités qui se présentent et de renforcer davantage les exportations du pays hors les hydrocarbures. Une manière de redynamiser l’économie du pays et de sortir graduellement de sa dépendance aux énergies fossiles. Cette réorientation des regards de l’Algérie vers le marché africain n’est pas fortuite. Depuis quelques années, l’Algérie travaille sur le renforcement de la coopération économique avec de nombreux pays du continent et qui s’inscrit dans le cadre d’une stratégie de déploiement du « made in Alegria » dans la région.
De ce fait, le contrat conclu hier avec la partie ivoirienne pourrait être le début d’une série d’accords commerciaux entre les entreprises algériennes et africaines et devrait se renforcer davantage dans les années à venir avec la mise en place de la zone de libre échange continentale.
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