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18 septembre 2025 | il y a 6 jours
Nouveau rapport de la Banque d’Algérie
Le secteur bancaire algérien a consolidé sa solidité financière et son rôle de levier économique en 2024, avec des crédits à l’économie atteignant 11 256,5 milliards de dinars, en hausse de 5,3 % sur un an, selon le rapport annuel publié par la Banque d’Algérie.
La Banque centrale salue une « dynamique de financement stable », portée majoritairement par les banques publiques, responsables de 72,9 % de la croissance des crédits, contre 27,1 % pour les établissements privés.
Des financements équilibrés et ciblés
L’encours des crédits au secteur public s’est établi à 4 567,6 mds DA, en progression de 2,4 %, tandis que le secteur privé a bénéficié de 6 688,9 mds DA, en hausse de 7,3 %. Les industries manufacturières restent les principaux bénéficiaires, suivies par le secteur de la construction, notamment pour des financements à long terme.
Un réseau bancaire élargi et modernisé
Le réseau national compte désormais 1 673 agences, dont 102 exclusivement dédiées à la finance islamique (contre 89 en 2023). Cette extension a permis une amélioration du ratio population active/guichet, passé de 7 975 à 7 946. Parallèlement, le nombre de comptes bancaires actifs a progressé de 5,62 %, atteignant 13,7 millions, et les comptes en devises ont enregistré une hausse notable de 10,42 %.
Épargne et finance islamique en forte hausse
Les ressources collectées par les banques ont bondi de 8,9 % pour atteindre 16 246,4 mds DA. La finance islamique poursuit son expansion avec des dépôts en hausse de 17 % et des financements grimpant de 16 %, soit 532,2 mds DA. Les formules Salam, Mourabaha et Ijara demeurent les produits phares.
Des fondamentaux solides et un dinar plus fort
La masse monétaire (M2) a progressé de 9,03 %, tandis que le dinar algérien s’est apprécié face au dollar (+1,32 %), à l’euro (+1,24 %) et au yen (+8,56 %). La Banque d’Algérie souligne que le secteur bancaire reste « suffisamment capitalisé, liquide et rentable », avec des ratios de solvabilité supérieurs aux exigences réglementaires et un résultat net en hausse de 12 %.
Ce bilan robuste conforte la capacité du secteur bancaire à soutenir la croissance économique, à renforcer l’intermédiation financière et à élargir l’inclusion financière dans le pays.
18 septembre 2025 | 
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