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9 septembre 2025 | il y a 2 jours
Impôts : la DGI accélère sa transformation numérique
Les efforts de la Direction générale des impôts (DGI) se poursuivent avec constance en matière de numérisation de ses systèmes d’information afin de rapprocher l’administration du citoyen, offrir des services fiscaux modernes, accessibles et efficaces.
La DGI a annoncé, dimanche, l’élargissement du déploiement de son nouveau système informatique «Jibayatic» au niveau de 14 centres et centres de proximité des impôts répartis sur plusieurs wilayas.
Saut qualitatif dans la relation entre l’administration et les contribuables
Cette opération s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan stratégique de transformation numérique et de modernisation des services fiscaux engagé depuis plusieurs années. Selon le communiqué de la Direction, les centres concernés sont ceux d’El Khroub (Constantine) et Médéa, des centres de proximité implantés à Ras El Ma (Sidi Bel Abbès), Hammam Bouhadjar (Aïn Témouchent), Kherrata (Béjaïa), Barika (Batna), Laghouat, Tamalous (Skikda), Debila (El Oued), Bordj Bou Arréridj, Ghardaïa, El Bey (Constantine), Metlili, Bou Noura et El Guerrara (Ghardaïa). Par cette extension, la DGI confirme son engagement à généraliser progressivement l’usage du numérique sur l’ensemble du territoire national.
Le système a pour objectif d’amorcer un véritable saut qualitatif dans la relation entre l’administration et les contribuables. En permettant l’accomplissement à distance des démarches fiscales, il simplifie les procédures, réduit les délais de traitement et améliore la transparence. Ce progrès illustre la volonté de l’administration fiscale de renforcer la performance de ses services tout en accompagnant la dynamique nationale de numérisation globale. Pour l’expert-conseiller fiscal agréé et président de l’Association nationale des conseillers fiscaux algériens, Boubekeur Sellami, «la démarche s’inscrit dans la continuité d’une stratégie entamée depuis plus d’une décennie». Selon lui, «la généralisation du système a débuté, il y a plus de dix ans avec la direction des grandes entreprises, avant de s’étendre progressivement aux centres des impôts et aux centres de proximité».
Une fiscalité plus transparente
Boubekeur Sellami rappelle également que «chaque fois qu’un centre est prêt, avec l’installation des réseaux et des équipements nécessaires, il est immédiatement mis en service et le processus se renouvelle régulièrement, tous les trois ou quatre mois, avec l’intégration de nouveaux centres. Sellami note, par ailleurs, que «les centres de proximité traitent essentiellement la fiscalité locale et le régime forfaitaire, tandis que les centres des impôts assurent la gestion de la fiscalité réelle des entreprises». Cette distinction permet, à l’en croire, d’assurer une meilleure organisation et une gestion plus efficace à l’échelle nationale. La stratégie de la DGI n’est pas improvisée mais s’inscrit dans une vision de long terme, consolidée au fil du temps. L’approche adoptée repose sur une généralisation progressive et en fonction de la mise à niveau des infrastructures et de la disponibilité des équipements.
En élargissant la couverture de son réseau numérique et en multipliant les centres opérationnels, l’administration fiscale œuvre à transformer en profondeur son mode de fonctionnement. Ce processus place le contribuable au cœur du système, en lui offrant des outils modernes pour déclarer, payer et régulariser sa situation sans lourdeurs bureaucratiques. Ainsi, la DGI confirme son rôle moteur dans la digitalisation des services publics en Algérie. L’introduction du système «Djibaytic», son extension à de nouvelles wilayas et l’adaptation progressive des structures régionales marquent une étape essentielle vers une fiscalité plus transparente, plus performante et plus proche du citoyen.
9 septembre 2025 | 
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