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Ainsi, le volume total transigé sur le marché boursier d’Alger au cours des six premiers mois de l’année en cours a atteint plus de 2 millions de titres, contre 655 600 titres au premier semestre de l’exercice précédent, soit un accroissement de plus de 232 % entre les deux périodes de comparaison. En termes d’évolution en volume d’ordre de bourse enregistrés, soit des demandes d’achat et d’offres de vente de titres (actions), le bilan de la COSOB fait également ressortir une nette progression au 1er semestre de l’année en cours, comparativement à la même période de 2024, le volume global d’ordres d’achat validés a ainsi marqué un bond de 246 %, tandis que le nombre d’ ordres de vente a grimpé de plus de 193 %. Aussi, la valeur totale transigée, soit le montant global des transactions validées au cours du semestre considéré, a atteint plus de 4,5 milliards de dinars, contre plus de 1,35 milliard de dinars à la même période de 2024, soit une croissance plus que notable, évaluée à près de 236 %. Bien qu’encore modeste, compte tenu surtout de la dimension et des besoins de financement de l’économie nationale, le niveau de capitalisation globale du marché boursier d’Alger s’affiche désormais à plus de 745 milliards de dinars au terme du 1er semestre de l’exercice en cours, selon le Bulletin d’information de la COSOB. Indicateur essentiel de sa taille et de son apport au Produit intérieur brut (PIB), le niveau de capitalisation du marché boursier d’Alger, qui représente la valeur totale des actions qui y sont négociées, avait surtout été boosté par l’introduction récente de la BDL à la cote, après avoir enregistré un premier bond inédit au début de l’année écoulée en grimpant, d’une traite, d’à peine quelque 70 milliards de dinars à plus de 500 milliards de dinars, avec l’introduction en Bourse d’une première grande banque publique, soit le Crédit populaire d’Algérie (CPA). Au total, le marché principal de la Bourse d’Alger compte actuellement six titres de capital d’entreprises cotées, dont 4 publiques, soit Saidal, El Aurassi, le CPA et la BDL, et 2 privées, en l’occurrence Biopharm et Alliance Assurances. S’y ajoutent deux autres sociétés admises à la cotation au compartiment des Petites et moyennes entreprises (PME), à savoir AOM Invest et Moustachir SPA. Malgré le nouvel élan et la nouvelle dynamique induite depuis l’année écoulée par l’arrivée à la cote officielle des deux grandes institutions bancaires publiques que sont le CPA et la BDL, le marché boursier d’Alger, faut-il souligner en définitive, demeure encore peu étoffé en termes de nombre d’actions cotées, de volumes de transactions négociés et de niveau de capitalisation globale. Selon nombre d’observateurs et d’acteurs de la place financière locale, il est nécessaire en effet d’ atteindre au moins une vingtaine, voire une trentaine d’entreprises cotées, en particulier des sociétés privées, pour hisser concrètement la Bourse d’Alger aux standards et niveaux d’activité requis pour qu’elle tienne un rôle plus efficace dans la collecte de l’épargne domestique et pour conforter par la même son apport au financement de l’investissement. D’où justement la nouvelle démarche amorcée par les pouvoirs publics ces deux dernières années dans le cadre d’une vaste réforme financière et bancaire intégrant l’édification d’une place boursière efficiente et moderne pour contribuer efficacement à la diversification des sources de financement de l’économie nationale.